L'accompagnement au quotidien offert à chaque jeune hébergé.e dans une Auberge du cœur est adapté à la réalité de chacun.e. Comme les jeunes sont volontaires, ils et elles se trouvent au centre de leur propre démarche. La réalité de chaque jeune est écoutée et, avec l'aide d'intervenant.e.s qualifié.e.s, ils et elles déterminent ses objectifs et les moyens souhaités pour les atteindre.
Les Auberges du cœur tentent autant que possible de devenir pour ces jeunes des lieux d’affiliation, de participation citoyenne et d’appartenance où ils trouveront un milieu stable, une écoute active, un soutien et un accompagnement.
Au total, les Auberges du cœur mettent à la disposition des jeunes dans le besoin plus de 350 lits à travers le Québec pour des séjours pouvant aller de un jour à un an.
En frappant à la porte d’une Auberge, chaque jeune est assuré.e de trouver, en plus du gîte et du couvert :
Globalement, les Auberges tentent d'agir non seulement pour ces jeunes, mais surtout avec eux, afin de soutenir leur progression vers la réappropriation du pouvoir d’agir et vers leur autonomie. À cette fin, voici ce qui pourrait être envisagé :
Les gains faits pendant l’hébergement sont souvent fragiles. Dans le but d’éviter un retour à la case départ, les Auberges continuent d’épauler les jeunes dans leur nouveau milieu de vie.
Lorsque les jeunes le souhaitent, les Auberges poursuivent après leur départ, l’accompagnement commencé pendant le séjour. Ce soutien prolongé prend des formes diverses selon les Auberges en fonction des ressources humaines et financières disponibles :
Quelques Auberges du cœur ont même mis sur pied différents projets d’habitation dont le but est, de façon générale, d’assurer aux jeunes une transition progressive vers un milieu de vie entièrement autonome. Ces projets ont essentiellement trois formes :
Dans chaque cas, on retrouve la préoccupation de ne pas replonger les jeunes dans la situation d’isolement social qu'ils et elles connaissaient avant leur arrivée, de les enraciner dans une véritable vie communautaire qui donne un sens à l’idée de citoyenneté et surtout, de leur donner le temps et les conditions nécessaires à une véritable reprise en main de leur existence.
« Le renforcement du réseau social des personnes présente un potentiel inestimable pour la prévention des problèmes de santé et des problèmes sociaux. »
POLITIQUE DE LA SANTÉ ET DU BIEN-ÊTRE, Gouvernement du Québec, 1992